Synthèse 3

(suite et fin) La cyberculture : c’est quoi ?

La cyberculture émerge avec l’essor d’Internet communément appelé "WEB". Elle succède aux communautés vivantes (sociétés orales) ; puis aux écrits et les livres et enfin aux encyclopédies. En reprenant certains principes : partage d’informations, d'échange et de mémoire réinventé. Contrairement aux médias de masse traditionnels, la cyberculture est universelle mais non totalisante : chacun en capte une part selon ses besoins et construit ses propres « totalités partielles ».

Son développement repose sur l’interconnexion, avec la participation active d'utilisateurs et la création de communautés virtuelles. Ces espaces favorisent les débats, et l'intelligence collective, tout en conservant responsabilités individuelles, émotions et conflits.

L’intelligence collective, finalité ultime de la cyberculture, met en synergie les savoirs et les imaginaires. Chaque individu y construit ses « totalités partielles » selon ses critères, dans un flux dynamique et instable qui exige adaptation et réajustement constants. Née d’un mouvement social de réappropriation technique (BBS, ARPANET, réseaux indépendants), elle s’est imposée face au monopole des grandes institutions et fonde aujourd’hui une civilisation « téléprésente ». Aujourd’hui un moteur essentiel de la société contemporaine, favorisant l’accès universel à l’information et la collaboration mondiale.

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